Notre cerveau est continuellement sollicité au cours d’une journée. Ces sollicitations, quand elles sont trop nombreuses, entraînent ce que l’on appelle la surcharge cognitive. Mais alors, comment fonctionne notre cerveau et comment éviter cet état ?
Tout au long d’une journée, nous sollicitons notre cerveau pour l'exécution de n’importe quelle tâche. Même les plus simples d’entre-elles nécessitent de coordonner plusieurs parties du corps et font donc appel à lui.
La mémoire de travail a été théorisée par Alan Baddeley en 1992. Il nous explique que le cerveau permet un stockage temporaire des informations. Quand une information nous parvient, il peut l’analyser et la traiter dans une quantité limitée : c’est la mémoire à court-terme ou mémoire de travail.
Schéma représentant le fonctionnement de la mémoire de travail
Cette mémoire de travail se renouvelle continuellement au cours de la journée. Chaque traitement d’information a un “coût” pour notre cerveau : c’est la charge cognitive.
Quand notre il doit traiter un flux d’informations trop important, on se retrouve alors en surcharge cognitive.
Une présentation Powerpoint trop chargée où vous oubliez les informations présentées ? Une conversation où vous ne vous rappelez plus d’une idée que vous aviez en tête ? Une information que vous oubliez quelques secondes après que l’on vous l’ait donné ?
Ces situations font forcément écho chez vous. Elles s’expliquent par le fait que le cerveau ne peut contenir qu’un nombre limité d’informations. Quand ces informations arrivent en trop grande quantité, il n’arrive plus à les enregistrer et les analyser et elles ne sont donc pas conservées. C’est d’ailleurs ce qu’a théorisé le psychologue George Miller en 1956, estimant que le cerveau a une limite de 7 informations à plus ou moins 2 près. Pour en savoir plus
Vous l’aurez compris, la surcharge cognitive entraîne donc une perte d’informations. Si parfois, ces informations ne sont que superficielles, elles peuvent aussi avoir un vrai impact négatif sur votre travail et votre productivité.
Si la quantité d’informations provoque une saturation du cerveau, il y a tout de même des facteurs facilitant cet état, et donc des solutions pour y remédier.
Voici nos 3 solutions pour éviter la surcharge cognitive :
La méthode de travail et l’organisation sont l’une des clés pour soulager sa charge mentale. En effet, une bonne organisation permet d'éviter le stress et d’encombrer son cerveau d’informations inutiles. Ainsi, on est plus concentré sur les informations qui peuvent nous parvenir et on évite la fatigue, un facteur facilitant la surcharge cognitive.
Pour cela, notre solution est la méthode et la solution digitale Taskoya. Notre outil d’organisation vous permet de noter toutes les tâches que vous avez à effectuer, avec une deadline. Vous pouvez aussi y joindre des documents associés pour que toutes les informations soient au même endroit.
Taskoya vous permet aussi de déléguer facilement. En effet, vous pouvez attribuer très simplement des tâches en évitant les mails et échanges inutiles et contre-productifs.
Finalement, Taskoya vous permet de décharger votre cerveau de tout le traitement d’informations superflues pour ne plus vous retrouver dans cette situation de surcharge mentale.
L’environnement de travail est aussi un élément important pour éviter d’encombrer son esprit. Comme vous l’avez compris maintenant, notre cerveau stocke et analyse toutes les informations. Un environnement de travail inadapté, comme un lieu très bruyant, va donc l’alimenter en informations inutiles. Dans cette situation, il est surchargé en informations et n’est donc plus en capacité de stocker et d’analyser. On peut donc passer à côté de données importantes.
Ainsi, un environnement de travail calme et studieux représente forcément un idéal pour notre cerveau qui sera dans une position plus favorable pour être efficace.
Le sommeil est un élément essentiel au bon fonctionnement de notre corps. Un sommeil d’une qualité ou d’une durée médiocre dégrade la formation et la consolidation de la mémoire.
Durant un sommeil d’une durée de 8 heures, notre cerveau effectue des cycles de 90 minutes. Ces cycles se composent du sommeil léger, du sommeil profond et du sommeil paradoxal. S’ils viennent à être perturbés, on altère fortement la qualité du sommeil. Une réduction de la durée et de la qualité du sommeil profond, sans modification du temps de sommeil total, entraîne un déficit de la mémoire déclarative et de la mémoire de travail.
Veiller à avoir un sommeil réparateur est donc primordial pour avoir une mémoire de travail opérationnelle.